Ca sent la NANA usagée ...

Publié le par Ananda


C'est dur d'être Anna Tsuchiya quand il n'y a que les fans de NOLIFE qui pensent que vous êtes en star de la musique. Notre Mimi-Cracra de service s'obstine pourtant à s'appuyer sur sa bible, "Comment devenir une rockstar avec deux pinceaux et un pot de peinture", et nous livre un nouvel album au visuel faussement psychédélique et au contenu, évidemment, consternant de platitude. A sa décharge, enregistrer tout un album avec une pince à linge sur le nez ne facilite pas la richesse des interprétations, lesquelles manquent effroyablement de nuances. La voix d'Anna est donc irritante, et même parfois franchement épuisante, comme sur u ou LUCY, où ses tentatives pathétiques d'y rajouter une touche de dirty se perdent dans les méandres d'un maquillage outrancier destiné à compenser l'absence totale d'attitude de l'actrice. C'est avec un plaisir non-dissimulé que les obèses et autres boutonneux accueilleront BLOOD ON BLOOD et Dirty Game, les deux dans un style résolument rock, je veux dire, qu'on trouvera résolument rock si tant est que l'on n'a jamais écouté de rock. Les midinettes apprécieront les violons poignants de rebel-attitude de Kuroi Namida, dans laquelle le cruel manque de puissance vocale de Tsuchiya le dispute à l'ennui provoqué par une composition convenue comme on n'en trouve plus que chez Sony. Mais puisqu'elle est chez avex, ou alors juste parce qu'elle n'intéresse que trois personnes en dehors de son quartier natal, Anna "I wanna be a souillonne, who has the mode d'emploi ?" Tsuchiya tente des incursions dans des domaines plus pop avec les affligeants BUBBLE TRIP (dont les compositeurs déclarent sur leur site officiel que parmi leurs influences se trouve "l'alcool", ceci pouvant certainement expliquer cela) et Virgin Cat, dans laquelle Anna nous livre un bouleversant témoignage sur son opération de réfection de l'hymen. Même la ballonnée facialement AI ne parvient pas à apporter de crédibilité à Anna Quat'Sous(chiya), et pourtant c'est une grande artiste, elle a travaillé avec Namie Amuro, hein. Le fait que notre amie enflée se soit subitement transformée en une des Heartsdales n'aidant malheureusement pas le morceau d'une banalité totale à décoller. Donc au final, un album sans aucun intérêt, provenant d'une chanteuse sans aucune légitimité et reposant sur des compositions vaguement rockiforme, juste assez pour exciter les gamines des deux sexes qui pensent que les compilations de My Jpop World sont le top du top en jpop. Bon, y'a des nouvelles pires dans le monde, Jpop Music est de nouveau en état de marche.

VERDICT : Va te rhabiller Anna.

Publié dans Critiques

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1
<br /> je suis d'accord avec vous : c'est vrai que c'est plat et que son style m'as-tu vu n'est pas terrible.. mais pourquoi vous acharnez sur des gens qui ne vous ont rien fait.. liberté d'expression et<br /> tolérance<br /> <br /> <br />
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F
Lol je comprends maintenant pourquoi tu m'as demandé si j'avais lu ton (nouvel) article. She is a STAR!
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H
L'album n'est certes pas une bombe sexuelle mais certaines pistes sont assez bien composées, je dois dire que je suis également tombé sous le charme de GINGER, d'ailleurs c'est la seule véritable piste qui m'ait complètement conquis, le reste étant typique d'Anna Tsuchiya. Aussi ce qu'il y a de mieux chez cette fille n'est certainement pas sa voix, mais vraiment ce qu'il y a autour, l'instru est très souvent d'excellente qualité... Dommage que ça s'arrête là, après le reste de sa personnalité "artistique" c'est que du m'as-tu-vu... son attitude de pseudo teen-rebel-rock à son âge et statut (de mère-de) la rend insupportable.
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K
you're my ginger♥♥
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