Fight : Ai Otsuka vs YUKI
Puisque je ne savais pas quoi écrire pour abreuver votre ennui dominical de mes pitreries, me voici sous vos yeux en train d'inaugurer une nouvelle section alors que je m'étais juré de ne pas le faire. J'ai installé le ring, me suis servi une pina colada, et me prépare à observer un combat d'une violence insensée entre deux stars de la jpop. Aujourd'hui, il s'agit de la très célèbre guignolette dentaire Ai Otsuka, et son ancêtre, la moins guignolette mais beaucoup plus dentaire YUKI. Les coups et les dents vont pleuvoir, les adversaires sont très remontées, let's fight !
Voix : Quand on parle de YUKI comme d'Ai Otsuka, on ne peut pas ne pas commencer par la voix, alors que si l'on parlait de Kumi Koda et LISA, on commencerait par les fesses, et si on parlait de JYONGRI on ne commencerait pas du tout. Ai Otsuka a une voix assez quelconque, mi seiyuu/mi mouette rieuse. De son côté, l'organe de YUKI est une perceuse à tympans. YUKI crie, braille, hurle, se défoule et finalement, contre toute attente, ça passe bien. De plus, contrairement à sa rivale, qui n'en a aucune et se contente de vaguement feuler, sa voix est très puissante, juste en live et dispose d'une amplitude importante. Sur ce coup, la vieille enfant remporte la partie haut la (petite) main.
Univers musical : Peut-on parler d'univers quand on parle d'Ai Otsuka ? Ne serait-il pas approprié de parler de "canton", voire de "village" musical ? La musique d'Otsuka est tragiquement classique, de la jpop tout ce qu'il y a de plus avex, et voire, malheureusement pour elle, d'assez sony par moments, avec des arrangements particulièrement banals et des compositions 1000 fois entendues. Néanmoins, il faut lui reconnaître un talent certain et passé pour les ballades (Mademoiselle est compositrice) déchirantes, voire un coup d'éclat ponctuel dans l'upbeat. En terme de jpop commerciale, YUKI fait sans aucun doute partie de ce qui se fait de mieux, variant les genres entre pop-électro, folk-acoustique, pop-rock de qualité (malgré sa sonytude effective), poireau-pomme de terre, ou au pire pop tout ce qu'il y a de plus soignée. Une musique plus variée, des compositions plus inspirées, des arrangements plus originaux, YUKI remporte une nouvelle fois la manche.
Personnalité : La hyène Ai Otsuka n'est rien d'autre qu'une sous-YUKI. Moins mignonne, moins drôle, moins originale, et surtout, infiniment moins charismatique. Sur scène, l'ex-future-Reine de la jpop n'ayant jamais accédé au trône se contente de décliner l'arsenal avexien, y rajoutant quelques nuances très pestes qui ne font rire que ses fans, tout comme la vulgarité gamine qu'elle distille dans des clips ennuyeux, mais qui font rire ses admirateurs sur Jpop Music, le plus grand repaire de gibiers de potence de la planète, après l'Assemblée Nationale française. Quant à YUKI, les preuves parlent d'elles-mêmes, comme en témoigne ce concert au Tôkyô Dome de JUDY AND MARY : c'est une boule d'énergie montée sur de petites jambes potelées.
YUKI a une personnalité unique, et pas seulement parce que personne n'en voulait. Qu'elle soit barrée ou mignonne, elle n'en fait jamais trop, ou plutôt en fait toujours trop mais peut tout se permettre, et ses frasques vestimentaires et capillaires d'une autre planète lui ont acquis un statut durable de fashion icon. Un modèle que personne ne peut suivre sans être ridicule, même Kaori Mochida, mais un modèle quand même. L'icônographie de YUKI inclut beaucoup d'animaux, des univers sous LSD, du sexe, et ses clips sont souvent de véritables ravissements s'élevant très, très au dessus du lot des clips jpop, ne serait-ce que JOY ou SENTIMENTAL JOURNEY.
Sans aucun parti pris de ma part, car je suis quelqu'un de très objectif, ainsi que le réclament les truies du sans-opinion sévissant partout sans être inquiétées car elles ont un politiquement correct frelaté dans le sang, je déclare que YUKI remporte ce combat sur Ai Otsuka. Artistiquement plus douée, plus originale et plus éclatante, ce n'est pas pour rien qu'elle a déjà plus de 15 années de carrière derrière elle.
Voix : Quand on parle de YUKI comme d'Ai Otsuka, on ne peut pas ne pas commencer par la voix, alors que si l'on parlait de Kumi Koda et LISA, on commencerait par les fesses, et si on parlait de JYONGRI on ne commencerait pas du tout. Ai Otsuka a une voix assez quelconque, mi seiyuu/mi mouette rieuse. De son côté, l'organe de YUKI est une perceuse à tympans. YUKI crie, braille, hurle, se défoule et finalement, contre toute attente, ça passe bien. De plus, contrairement à sa rivale, qui n'en a aucune et se contente de vaguement feuler, sa voix est très puissante, juste en live et dispose d'une amplitude importante. Sur ce coup, la vieille enfant remporte la partie haut la (petite) main.
Univers musical : Peut-on parler d'univers quand on parle d'Ai Otsuka ? Ne serait-il pas approprié de parler de "canton", voire de "village" musical ? La musique d'Otsuka est tragiquement classique, de la jpop tout ce qu'il y a de plus avex, et voire, malheureusement pour elle, d'assez sony par moments, avec des arrangements particulièrement banals et des compositions 1000 fois entendues. Néanmoins, il faut lui reconnaître un talent certain et passé pour les ballades (Mademoiselle est compositrice) déchirantes, voire un coup d'éclat ponctuel dans l'upbeat. En terme de jpop commerciale, YUKI fait sans aucun doute partie de ce qui se fait de mieux, variant les genres entre pop-électro, folk-acoustique, pop-rock de qualité (malgré sa sonytude effective), poireau-pomme de terre, ou au pire pop tout ce qu'il y a de plus soignée. Une musique plus variée, des compositions plus inspirées, des arrangements plus originaux, YUKI remporte une nouvelle fois la manche.
Personnalité : La hyène Ai Otsuka n'est rien d'autre qu'une sous-YUKI. Moins mignonne, moins drôle, moins originale, et surtout, infiniment moins charismatique. Sur scène, l'ex-future-Reine de la jpop n'ayant jamais accédé au trône se contente de décliner l'arsenal avexien, y rajoutant quelques nuances très pestes qui ne font rire que ses fans, tout comme la vulgarité gamine qu'elle distille dans des clips ennuyeux, mais qui font rire ses admirateurs sur Jpop Music, le plus grand repaire de gibiers de potence de la planète, après l'Assemblée Nationale française. Quant à YUKI, les preuves parlent d'elles-mêmes, comme en témoigne ce concert au Tôkyô Dome de JUDY AND MARY : c'est une boule d'énergie montée sur de petites jambes potelées.
YUKI a une personnalité unique, et pas seulement parce que personne n'en voulait. Qu'elle soit barrée ou mignonne, elle n'en fait jamais trop, ou plutôt en fait toujours trop mais peut tout se permettre, et ses frasques vestimentaires et capillaires d'une autre planète lui ont acquis un statut durable de fashion icon. Un modèle que personne ne peut suivre sans être ridicule, même Kaori Mochida, mais un modèle quand même. L'icônographie de YUKI inclut beaucoup d'animaux, des univers sous LSD, du sexe, et ses clips sont souvent de véritables ravissements s'élevant très, très au dessus du lot des clips jpop, ne serait-ce que JOY ou SENTIMENTAL JOURNEY.
Sans aucun parti pris de ma part, car je suis quelqu'un de très objectif, ainsi que le réclament les truies du sans-opinion sévissant partout sans être inquiétées car elles ont un politiquement correct frelaté dans le sang, je déclare que YUKI remporte ce combat sur Ai Otsuka. Artistiquement plus douée, plus originale et plus éclatante, ce n'est pas pour rien qu'elle a déjà plus de 15 années de carrière derrière elle.