Réquisitoire : Leah Dizon
Leah Dizon a commencé ses méfaits en montrant ses fesses, et pas les miennes, ce qui aurait pourtant profité à mon jeu de mot qui tombe du coup à l'eau. Prudence et cran de sûreté, nous vivons dans un pays libre, nul n'interdit aux jeunes femmes qui n'en ont pas de montrer leur cellulite, et aux vieilles qui en ont de la décrire dans Union. Alors pourquoi sommes-nous là aujourd'hui, alors que nous pourrions être au musée, à la patinoire ou en boîte échangiste ?
Après tout, Leah Dizon n'a aucun talent artistique, ni aucun talent du tout d'ailleurs, mais ce n'est pas la seule. Combien de fois sommes-nous passés sur la médiocrité d'Ayumi Hamasaki, plus opportuniste qu'arriviste ? Combien d'entre nous sont passés sur Kumi Koda ? Sur un marché où ce sont les choix faits par d'autres qui déterminent souvent la valeur d'un artiste, pourquoi en vouloir à ce poing (dans la gueule) à Leah Dizon ?
Eh bien parce qu'en dépit d'un très beau corps (certes gâché par une face consternante de laideur), Leah Dizon est plus affligeante qu'un skyblog sur la jpop, qui a au moins un mérite : maîtriser le copier-coller. Leah Dizon, Mesdames et Messieurs les Jurés, aura beau essayer de copier les idoles japonaises, la seule chose qui colle chez elle ce sont ses pertes blanches.
Elle pourra toujours cacher ses mamelles, qui ont fait saliver plus d'un otaku japonais rêvant de rencontrer au moins une fois une fille en vrai, derrière des étoffes rose bonbon, elle n'aura jamais ce charme pédophile innocent qu'ont pu avoir les Morning Musume, du temps où le groupe n'était pas une antenne japonaise des Papillons Blancs (avec tout le respect que je dois à mes amis handicapés mentaux, très nombreux à lire ce blog qui leur donne la sensation d'être intelligents).
Peu importent les cours de chant, sa voix sera toujours plus creuse que la poitrine de Jane Birkin, peu importent les cours de Japonais, son vocabulaire se réduira toujours à quelques mots répétés à l'envi, dignes d'un élève de maternelle, peu importe les leçons de classe, elle n'en aura jamais aucune, peu importe et fermez-la cette porte à la fin, il y a un courant d'air, Leah vient d'ouvrir la bouche.
Il faut l'avoir vue se démener une fois à la tv pour être convaincu à jamais que les paroles sous-titrées que les producteurs japonais ont la bonne idée d'imposer pendant les chansons assurent un spectacle plus passionnant que ce trou noir. Regarder Leah Dizon sur scène, c'est perdre 3 minutes de sa vie dont on n'aura aucun souvenir. Autant éteindre la tv et regarder l'écran, il y a plus de présence dans un écran noir que dans Leah Dizon.
Bien sûr, Mesdames et Messieurs les Jurés, certains d'entre vous me taxeront d'intolérance, mais Aristote lui-même n'a-t-il pas dit que les limites de la tolérance s'étendaient jusqu'aux frontières de la barbarie d'un côté, et à Leah Dizon de l'autre ?
C'est pour toutes ces raisons, et bien d'autres, Mesdames et Messieurs les Jurés, que je requiers la peine de mort contre l'accusée. Ou un cours d'Anglais (oui oui, vous avez bien lu, son prochain single s'intitulera Let's Groovin', ça vous faisez une belle jambe, non ?).